| Chapitre 18 |
| Terre, où retentit le cliquetis des armes, Au delà des fleuves de l`Éthiopie! |
| Toi qui envoies sur mer des messagers, Dans des navires de jonc voguant à la surface des eaux! Allez, messagers rapides, vers la nation forte et vigoureuse, Vers ce peuple redoutable depuis qu`il existe, Nation puissante et qui écrase tout, Et dont le pays est coupé par des fleuves. |
| Vous tous, habitants du monde, habitants de la terre, Voyez la bannière qui se dresse sur les montagnes, Écoutez la trompette qui sonne! |
| Car ainsi m`a parlé l`Éternel: Je regarde tranquillement de ma demeure, Par la chaleur brillante de la lumière, Et par la vapeur de la rosée, au temps de la chaude moisson. |
| Mais avant la moisson, quand la pousse est achevée, Quand la fleur devient un raisin qui mûrit, Il coupe les sarments avec des serpes, Il enlève, il tranche les ceps... |
| Ils seront tous abandonnés aux oiseaux de proie des montagnes Et aux bêtes de la terre; Les oiseaux de proie passeront l`été sur leurs cadavres, Et les bêtes de la terre y passeront l`hiver. |
| En ce temps-là, des offrandes seront apportées à l`Éternel des armées, Par le peuple fort et vigoureux, Par le peuple redoutable depuis qu`il existe, Nation puissante et qui écrase tout, Et dont le pays est coupé par des fleuves; Elles seront apportées là où réside le nom de l`Éternel des armées, Sur la montagne de Sion. |